La SoFFœt
La Société Française de Fœtopathologie (SoFFœt) est une association régie par la loi de 1901 et fondée le 15 mars 1984, à l’instigation de médecins appartenant à différentes spécialités médicales, histo-embryologistes, biologistes du développement, cytogénéticiens, généticiens, anatomopathologistes, radiologues, obstétriciens, pour promouvoir l’examen fœtoplacentaire et améliorer les conditions de réalisation de cet examen.
La SoFFœt s’implique à trois niveaux : diagnostic, enseignement et recherche. Ses activités principales sont la formation initiale (DIU, DESC, FST) et l’organisation de journées de formation continue avec demandes d’avis diagnostique en cas de pathologies complexes. A ce titre, elle a été reconnue Société Savante par le Conseil National de l’Ordre des Médecins, puis organisme de formation médicale continue (FMC) et plus récemment l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC). La SoFFœt mène aussi des travaux collaboratifs pour faire évoluer les connaissances en fœtopathologie.
La SOFFOET est une des sociétés membres de la FFGH (Fédération Française de Génétique Humaine).
Elle fait également partie prenante de la filière de Santé Maladie Rares AnDDI-Rares.
Le Bureau
CNPATH/SFP
FFGH
Comité éthique FFGH
CNP génétique
CNGOF/FFCPDPN
FSMR AnDDI-Rares
La fœtopathologie.
La fœtopathologie est l’étude des fœtus et de leur placenta (après IMG, mort fœtale in utero (MFIU)) et des enfants décédés en période périnatale. L’objectif de l’EFP est d’aboutir à un diagnostic aussi précis que possible sur l’origine de l’échec de la grossesse, permettant aux couples de comprendre les causes de la perte fœtale et d’évaluer le risque de récidive pour des grossesses ultérieures.
Cette discipline repose sur la réalisation d’une autopsie fœtale, précédée d’un examen radiographique et photographique complet, suivie d’un examen au microscope des prélèvements tissulaires pratiqués lors de l’autopsie. D’autres moyens s’appuyant sur des techniques plus sophistiquées peuvent éventuellement être utilisés. En effet, tout doit être mis en œuvre pour atteindre l’objectif visé, en gardant constamment à l’esprit qu’il s’agit d’une étape ultime et qu’aucune erreur ou omission ne pourra être rattrapée. Au cours de cet examen, un inventaire exhaustif des lésions est réalisé et de multiples prélèvements sont effectués. Le plus souvent, le diagnostic est établi soit directement, soit au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire. Parfois, l’examen se limitera à un inventaire devant un ensemble lésionnel qu’il n’est pas possible en l’état actuel des connaissances, de rattacher à une maladie précise. La consultation de bases de données et une revue de la littérature médicale sont fréquemment nécessaires à l’orientation du diagnostic en cas d’IMG, et font partie intégrante du travail nécessaire à la rédaction du compte rendu. Il convient de souligner que l’expression fœtale des syndromes malformatifs est parfois différente de celle observée et connue en postnatal : parfois plus sévère (formes extrêmes) ou au contraire d’expression incomplète, due à l’absence de signes qui apparaissent plus tardivement ou inaccessibles comme les signes fonctionnels (phénotypes incomplets). Il s’agit donc d’une démarche diagnostique complexe.
Extrait
du livre blanc de la fœtopathologie
Prochaines journées SoFFoet
Les documents
Le livre blanc de la fœtopathologie
Edité en 2017 par la SoFFoet
L'examen fœtoplacentaire
L'examen fœtoplacentaire et recueil informatisé des données. Plaquette éditée en 2018 avec AnDDi-Rares
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